80 Pastels réalisés depuis 2011
Paysages & portraits divers, tracy Chapman, Bashung....
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| Coucher de soleil Sur Elephant Rock Quand coulaient déjà la rivière Et pureté dans nos veines A quelques mille et une lunes Et millénaires de cette ère A l'abandon de la consommation Enflée de tant d'infortune Quand l'arôme de l'air n'était pas plastoc Et que pollution rimait avec totale abstraction Espace temps préservé de la distorsion de la haine Petites gouttes chatoyantes sur les orteils.. |
Tracy Chapman
Portraits
Tant de vent
Sur la plaine
Souffle dans le vide
A perdre haleine
Le poids du néant
Et son côté latin
Sur ce petit matin
Avec son odeur de sapin
Première heure de thermidor
La veille un être m'a dit
Avoir croisé un dinosaure
Et au réveil il y avait plus mamie
Le chat l'avait veillée toute la nuit
Et moi j'aimais tant ses rides..
Sur la plaine
Souffle dans le vide
A perdre haleine
Le poids du néant
Et son côté latin
Sur ce petit matin
Avec son odeur de sapin
Première heure de thermidor
La veille un être m'a dit
Avoir croisé un dinosaure
Et au réveil il y avait plus mamie
Le chat l'avait veillée toute la nuit
Et moi j'aimais tant ses rides..
8 portraits
6portraits
Première aube de Flocon
Sur les rives gelées du Lac Eklutna
Avec ces branches nues comme des vers
Terre de feu à l'horizon
La veille on a enterré le chat
Et la hache de guerre
Au bord de la falaise
5HIVC.Sly.Hiver 1873
Sur les rives gelées du Lac Eklutna
Avec ces branches nues comme des vers
Terre de feu à l'horizon
La veille on a enterré le chat
Et la hache de guerre
Au bord de la falaise
5HIVC.Sly.Hiver 1873
Alain Bashung
Tracy Chapman
Exécutions
Hommage aux trop nombreuses victimes de la barbarie...
(Et dire que t'as l'air de danser...
Alors que t'es en train de gerber!)
Hommage aux trop nombreuses victimes de la barbarie...
(Et dire que t'as l'air de danser...
Alors que t'es en train de gerber!)
La veille un être m'a confié
Que son dernier souvenir avant le crash
Etait d'avoir pris E.T et son jumeau en stop
Soi-disant pour rentrer à la maison
Sur les trois heures du mat
Devant une station service à l'abandon
Et avoir ouvert l'oeil amnésique au poste
A l'heure où j'écoutais les Clash
En descendant des canons
Et fumant pas que des clopes
Avec quelques dauphins sous Deroxat
Et des éléphants pas seulement roses
A l'haleine chargée cirrhose
Dans une abstraite dimension
Au loin une colombe borgne souriait
Dans l'aube cyclope...
Que son dernier souvenir avant le crash
Etait d'avoir pris E.T et son jumeau en stop
Soi-disant pour rentrer à la maison
Sur les trois heures du mat
Devant une station service à l'abandon
Et avoir ouvert l'oeil amnésique au poste
A l'heure où j'écoutais les Clash
En descendant des canons
Et fumant pas que des clopes
Avec quelques dauphins sous Deroxat
Et des éléphants pas seulement roses
A l'haleine chargée cirrhose
Dans une abstraite dimension
Au loin une colombe borgne souriait
Dans l'aube cyclope...
Portraits
Lion
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
LA CIGALE ET LE MISTIGRI
La cigale ayant peint
L'espace d'un seul été
Se retrouva les poches pleines
Seulement sur les cernes
Quand Septembre jappait comme un chacal
Sous son balcon...
Plus un radis pour gagner sa croûte
Tubes de peintures et frigo aussi à sec
Que le Painted Desert en Arizona
Croulant telle une bécasse détrempée
Sous factures et retards de loyer...
Vers,Hiver et bille en tête
Gargouillis de résignation à l'estomac
Elle partit l'âme en peine
Errant et jouant des coudes
De barzambistros
En bizarbistrozarbibars
Tentant vainement
De noyer ses angoisses nocturnes
Et de cicatriser ses ailes amochées
Dans la mousse de houblon bien fraîche...
°°°
Un soir de biture
De flou artistique
De fuite vers l'inaccessible
D'intégrale désinvolture
Après 35 demis
Vers les 04H30 du mat
La cigale tomba nez à nez
Avec un mistigri au crâne rasé
Rond comme un ballon
Accoudé nonchalamment au comptoir...
- Que faisiez-vous par ces temps chauds?
Lui demanda-t-il
Alors qu'une bombe explosait par la lucarne
- Je peignais. Même à l'ombre et par grand froid.
Lui révéla-t-elle
En levant son verre plus vide qu'elle
- Vous peigniez? J'en suis fort midable!
Lui dit-il en soûlevant le sien
Et en trinquant avec elle
Sous les néons phosphorescents...
"Et bien ,dessinez dès lors!"
Lui confia-t-il
Ainsi qu' une boîte de pastels
Et un clin d'œil
- Mais j'ai pas un radis!
Lui avoua-t-elle poor cicada
Avec sa petite gueule d'ange
Le mistigri était aux antipodes de la cupidité
- La thune, ça me fait gerber!
Lui hoqueta-t-il
En s'exécutant urbi et orbi sur le parquet amer
Alors qu'un ange passait par la fenêtre...
°°°
Des couleurs plein les mains
Et le sourire dans l'âme
La cigale s'en alla dessiner
Sur les chemins de la Liberté...
De jour comme de nuit
A la lueur de la bougie
Des teintes infinies au bout des doigts
Sans tarir en toutes saisons...
Suivant le courant de son inspiration
Abandonnant les causes de son infortune
S'exilant de la fureur du monde
Ecoutant les Pink Floyd
Avec pour seule compagnie
Deux panthères noires et blanches
Prénommées Pastel & Pinceau...
Les Pastels aux vastes pouvoirs couvrant
Plus besoin de courir à tout bout de champ
Monnayer ses mandibules
Dans quelques lieux glauques
En quête de tubes de peintures
Au drugstore du coin...
La cigale se jeta éperdument
Dans la quête de la petite bête
Du bout de ses pattes envoûtées
Par le fluide insatiable des couleurs
Irisant ses nuits d'insomnies
D'empreintes éphémères d'une vision éternelle...
Un pet de mouche pouvait réduire en poussières
Des heures de dessin
Et les félines qui aiment tant s'y épancher...
La cigale ayant découvert
Les pastels avant l'hiver
C'est dans le Nirvana
Qu'elle le passa...
°°°
Après plusieurs saisons
La cigale se retrouva
Très vite submergée
Du sol au plafond
Par mille et un dessins...
°°°
La cigale s'en alla aux anges
Pastels en poche
Et carton à dessin dans l'aile
Grimper une fin d'après-midi
De début de joint
Le mont "Bien-Perché-Là-Haut"
Pour rejoindre le mistigri
Evitant vipères, vautours et chutes de tuiles
En sifflotant dans l'odeur des tamaris
Et dans l'horizon sauvage
Où une colombe borgne filait un mauvais coton...
Le mistigri s'était dégarni comme le ciel
Mais son sourire était toujours le même
Pour le remercier de son précieux présent
La cigale lui amena un disque de Neil Young
Et 109 dessins de drôles d'oiseaux...
Enchanté, le mistigri scotcha son préféré
Sur le rétroviseur de sa Buick rouge de 47
Histoire de ne plus croiser le passé
Et, en leur décapsulant avec les molaires
Deux canettes fraîches de son pack de 24
Il s'exclama, le sourire dans l'iris:
" Super! Quelle bonne nouvelle ! Fêtons ça!"
Et en composant ces drôles de numéros
35° 04' 30"
109° 47' 24"
Ils se retrouvèrent sur le champ
Dans l'infini du paysage
En survolant la Vallée de la Mort...
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
LA CIGALE ET LE MISTIGRI
La cigale ayant peint
L'espace d'un seul été
Se retrouva les poches pleines
Seulement sur les cernes
Quand Septembre jappait comme un chacal
Sous son balcon...
Plus un radis pour gagner sa croûte
Tubes de peintures et frigo aussi à sec
Que le Painted Desert en Arizona
Croulant telle une bécasse détrempée
Sous factures et retards de loyer...
Vers,Hiver et bille en tête
Gargouillis de résignation à l'estomac
Elle partit l'âme en peine
Errant et jouant des coudes
De barzambistros
En bizarbistrozarbibars
Tentant vainement
De noyer ses angoisses nocturnes
Et de cicatriser ses ailes amochées
Dans la mousse de houblon bien fraîche...
°°°
Un soir de biture
De flou artistique
De fuite vers l'inaccessible
D'intégrale désinvolture
Après 35 demis
Vers les 04H30 du mat
La cigale tomba nez à nez
Avec un mistigri au crâne rasé
Rond comme un ballon
Accoudé nonchalamment au comptoir...
- Que faisiez-vous par ces temps chauds?
Lui demanda-t-il
Alors qu'une bombe explosait par la lucarne
- Je peignais. Même à l'ombre et par grand froid.
Lui révéla-t-elle
En levant son verre plus vide qu'elle
- Vous peigniez? J'en suis fort midable!
Lui dit-il en soûlevant le sien
Et en trinquant avec elle
Sous les néons phosphorescents...
"Et bien ,dessinez dès lors!"
Lui confia-t-il
Ainsi qu' une boîte de pastels
Et un clin d'œil
- Mais j'ai pas un radis!
Lui avoua-t-elle poor cicada
Avec sa petite gueule d'ange
Le mistigri était aux antipodes de la cupidité
- La thune, ça me fait gerber!
Lui hoqueta-t-il
En s'exécutant urbi et orbi sur le parquet amer
Alors qu'un ange passait par la fenêtre...
°°°
Des couleurs plein les mains
Et le sourire dans l'âme
La cigale s'en alla dessiner
Sur les chemins de la Liberté...
De jour comme de nuit
A la lueur de la bougie
Des teintes infinies au bout des doigts
Sans tarir en toutes saisons...
Suivant le courant de son inspiration
Abandonnant les causes de son infortune
S'exilant de la fureur du monde
Ecoutant les Pink Floyd
Avec pour seule compagnie
Deux panthères noires et blanches
Prénommées Pastel & Pinceau...
Les Pastels aux vastes pouvoirs couvrant
Plus besoin de courir à tout bout de champ
Monnayer ses mandibules
Dans quelques lieux glauques
En quête de tubes de peintures
Au drugstore du coin...
La cigale se jeta éperdument
Dans la quête de la petite bête
Du bout de ses pattes envoûtées
Par le fluide insatiable des couleurs
Irisant ses nuits d'insomnies
D'empreintes éphémères d'une vision éternelle...
Un pet de mouche pouvait réduire en poussières
Des heures de dessin
Et les félines qui aiment tant s'y épancher...
La cigale ayant découvert
Les pastels avant l'hiver
C'est dans le Nirvana
Qu'elle le passa...
°°°
Après plusieurs saisons
La cigale se retrouva
Très vite submergée
Du sol au plafond
Par mille et un dessins...
°°°
La cigale s'en alla aux anges
Pastels en poche
Et carton à dessin dans l'aile
Grimper une fin d'après-midi
De début de joint
Le mont "Bien-Perché-Là-Haut"
Pour rejoindre le mistigri
Evitant vipères, vautours et chutes de tuiles
En sifflotant dans l'odeur des tamaris
Et dans l'horizon sauvage
Où une colombe borgne filait un mauvais coton...
Le mistigri s'était dégarni comme le ciel
Mais son sourire était toujours le même
Pour le remercier de son précieux présent
La cigale lui amena un disque de Neil Young
Et 109 dessins de drôles d'oiseaux...
Enchanté, le mistigri scotcha son préféré
Sur le rétroviseur de sa Buick rouge de 47
Histoire de ne plus croiser le passé
Et, en leur décapsulant avec les molaires
Deux canettes fraîches de son pack de 24
Il s'exclama, le sourire dans l'iris:
" Super! Quelle bonne nouvelle ! Fêtons ça!"
Et en composant ces drôles de numéros
35° 04' 30"
109° 47' 24"
Ils se retrouvèrent sur le champ
Dans l'infini du paysage
En survolant la Vallée de la Mort...
Je reviendrai. (L'itinérante)
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